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Mon petit monde à moi...

28 octobre 2012

23 février 2012

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Ah comme le temps passe...

 

25 ans déjà... 25 ans seulement...

25 ans et la sensation d'avoir vécu tellement de choses et si peu à la fois.

L'impression de n'être qu'au début de ma vie alors que celle-ci file en fait à vitesse grand V et que demain déjà il sera trop tard pour tellement de choses...

25 ans... En y réfléchissant bien ce n'est pas si mal, 25 ans. 

25 ans et vous y avez pensé... Vous... Juste vous...

Ceux-là qui le savent, ces autres-là qui l'ont su et qui l'ont oublié et ceux-là encore qui s'en foutent un peu mais s'en sont tout de même rappelé...

Vous...

En vous imaginant sourire devant votre PC la maintenant, je me dis que j'ai quand même de la chance.. Cette chance de vous avoir dans les hauts et dans les bas (et Dieu sait si mes bas savent creuser...).

Finalement je me dis que même si je n'ai pas encore réalisé de grands exploits sur cette terre (quoi que, bientôt, bientôt :) ), même si mon livre n'est pas terminé, même si mon tour du monde a été postposé, même si des petits démons s'amusent à me faire mal, même si le chemin reste encore long... même si... Je suis tellement contente d'être la,....

Et dans le fond, ce n'est que grâce a vous...

Je ne citerai personne... Je n'en vois pas l'utilité... Mais vous vous reconnaitrez et c'est la seule chose importe vraiment.

Une petite larme coule sur ma joue... mais ce n'est pas une larme de tristesse.. Je vous imagine devant l'écran et le simple fait de savoir que vous prenez le temps de lire ces quelques mots me fait plaisir...

Oh bien sur il y en a parmi vous que ca ne touchera pas.. Ceux-là qui sont parvenus à enfoncer leur petite flèche ou j étais déjà blessée, ceux là en qui j'avais confiance et qui m'ont déçu, ceux-là qui se sont servis de mes souffrances pour se relever...

Mais l'être humain est ainsi fait...

Et parmi vous il y a tous les autres aussi.. et c'est à eux que je m'adresse aujourd'hui..

Merci est un mot bien simple mais aujourd'hui, c'est en pensant à vous que je souhaite lui redonner tout son éclat... Vous... Mes amis chers et profonds, ceux-là en qui je peux compter sans craindre et avec qui je désire avancer....

La route est encore longue mais les petits pas font les grands chemins et sur cette route, c'est avec vous que je désire avancer...

Merci. .

Et on en restera la...

Des phrases mal faites, des sentiments non exprimés.

Parce que je.

Puisque vous.

Et puis.

Voila.

 

Merci...

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28 octobre 2012

L'homme et l'enfant

L’homme et l’enfant

Un homme tomba dans un trou et se fit très mal.

 Un Cartésien se pencha et lui dit : Vous n’êtes pas rationnel, vous auriez dû voir ce trou.

 Un Spiritualiste le vit et dit : Vous avez dû commettre quelque péché.

 Un Scientifique calcula la profondeur du trou.

 Un Journaliste l’interviewa sur ses douleurs.

 Un Yogi lui dit : Ce trou est seulement dans ta tête, comme ta douleur.

 Un Médecin lui lança deux comprimés d’aspirine.

 Une Infirmière s’assit sur le bord et pleura avec lui.

 Un Thérapeute l’incita à trouver les raisons pour lesquelles ses parents le préparèrent à tomber dans le trou.

 Une Pratiquante de la pensée positive l’exhorta : Quand on veut, on peut !

 Un Optimiste lui dit : Vous auriez pu vous casser une jambe.

 Un Pessimiste ajouta : Et ça risque d’empirer.

Puis un enfant passa, et lui tendit la main...

28 octobre 2012

°*Le voyage*°

 

 

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Pour l'enfant, amoureux de cartes et d'estampes,
L'univers est égal à son vaste appétit.
Ah ! que le monde est grand à la clarté des lampes !
Aux yeux du souvenir que le monde est petit !
 
Un matin nous partons, le cerveau plein de flamme,
Le coeur gros de rancune et de désirs amers,
Et nous allons, suivant le rythme de la lame,
Berçant notre infini sur le fini des mers :
 
Les uns, joyeux de fuir une patrie infâme ;
D'autres, l'horreur de leurs berceaux, et quelques-uns,
Astrologues noyés dans les yeux d'une femme,
La Circé tyrannique aux dangereux parfums.
 
Pour n'être pas changés en bêtes, ils s'enivrent
D'espace et de lumière et de cieux embrasés ;
La glace qui les mord, les soleils qui les cuivrent,
Effacent lentement la marque des baisers.
 
Mais les vrais voyageurs sont ceux-là seuls qui partent
Pour partir ; coeurs légers, semblables aux ballons,
De leur fatalité jamais ils ne s'écartent,
Et sans savoir pourquoi, disent toujours : Allons !
 
Ceux-là, dont les désirs ont la forme des nues,
Et qui rêvent, ainsi qu'un conscrit le canon,
De vastes voluptés, changeantes, inconnues,
Et dont l'esprit humain n'a jamais su le nom !
 
Nous imitons, horreur ! la toupie et la boule
Dans leur valse et leurs bonds ; même dans nos sommeils
La Curiosité nous tourmente et nous roule,
Comme un Ange cruel qui fouette des soleils.
 
Singulière fortune où le but se déplace,
Et, n'étant nulle part, peut être n'importe où !
Où l'Homme, dont jamais l'espérance n'est lasse,
Pour trouver le repos court toujours comme un fou !
 
Notre âme est un trois-mâts cherchant son Icarie ;
Une voix retentit sur le pont : « Ouvre l'oeil ! »
Une voix de la hune, ardente et folle, crie :
« Amour... gloire... bonheur ! » Enfer ! c'est un écueil !
 
Chaque îlot signalé par l'homme de vigie
Est un Eldorado promis par le Destin ;
L'Imagination qui dresse son orgie
Ne trouve qu'un récif aux clartés du matin.
 
Ô le pauvre amoureux des pays chimériques !
Faut-il le mettre aux fers, le jeter à la mer,
Ce matelot ivrogne, inventeur d'Amériques
Dont le mirage rend le gouffre plus amer ?
 
Tel le vieux vagabond, piétinant dans la boue,
Rêve, le nez en l'air, de brillants paradis ;
Son oeil ensorcelé découvre une Capoue
Partout où la chandelle illumine un taudis.
 
Étonnants voyageurs ! quelles nobles histoires
Nous lisons dans vos yeux profonds comme les mers !
Montrez-nous les écrins de vos riches mémoires,
Ces bijoux merveilleux, faits d'astres et d'éthers.
 
Nous voulons voyager sans vapeur et sans voile !
Faites, pour égayer l'ennui de nos prisons,
Passer sur nos esprits, tendus comme une toile,
Vos souvenirs avec leurs cadres d'horizons.
 
Dites, qu'avez-vous vu ?
 
« Nous avons vu des astres
Et des flots ; nous avons vu des sables aussi ;
Et, malgré bien des chocs et d'imprévus désastres,
Nous nous sommes souvent ennuyés, comme ici.
 
La gloire du soleil sur la mer violette,
La gloire des cités dans le soleil couchant,
Allumaient dans nos coeurs une ardeur inquiète
De plonger dans un ciel au reflet alléchant.
 
Les plus riches cités, les plus beaux paysages,
Jamais ne contenaient l'attrait mystérieux
De ceux que le hasard fait avec les nuages.
Et toujours le désir nous rendait soucieux !
 
- La jouissance ajoute au désir de la force.
Désir, vieil arbre à qui le plaisir sert d'engrais,
Cependant que grossit et durcit ton écorce,
Tes branches veulent voir le soleil de plus près !
 
Grandiras-tu toujours, grand arbre plus vivace
Que le cyprès ? - Pourtant nous avons, avec soin,
Cueilli quelques croquis pour votre album vorace,
Frères qui trouvez beau tout ce qui vient de loin !
 
Nous avons salué des idoles à trompe ;
Des trônes constellés de joyaux lumineux ;
Des palais ouvragés dont la féerique pompe
Serait pour vos banquiers un rêve ruineux ;
 
Des costumes qui sont pour les yeux une ivresse ;
Des femmes dont les dents et les ongles sont teints,
Et des jongleurs savants que le serpent caresse. »
 
Et puis, et puis encore ?
 
« Ô cerveaux enfantins !
 
Pour ne pas oublier la chose capitale,
Nous avons vu partout, et sans l'avoir cherché,
Du haut jusques en bas de l'échelle fatale,
Le spectacle ennuyeux de l'immortel péché :
 
La femme, esclave vile, orgueilleuse et stupide,
Sans rire s'adorant et s'aimant sans dégoût ;
L'homme, tyran goulu, paillard, dur et cupide,
Esclave de l'esclave et ruisseau dans l'égout ;
 
Le bourreau qui jouit, le martyr qui sanglote ;
La fête qu'assaisonne et parfume le sang ;
Le poison du pouvoir énervant le despote,
Et le peuple amoureux du fouet abrutissant ;
 
Plusieurs religions semblables à la nôtre,
Toutes escaladant le ciel ; la Sainteté,
Comme en un lit de plume un délicat se vautre,
Dans les clous et le crin cherchant la volupté ;
 
L'Humanité bavarde, ivre de son génie,
Et, folle maintenant comme elle était jadis,
Criant à Dieu, dans sa furibonde agonie :
"Ô mon semblable, ô mon maître, je te maudis !"
 
Et les moins sots, hardis amants de la Démence,
Fuyant le grand troupeau parqué par le Destin,
Et se réfugiant dans l'opium immense !
- Tel est du globe entier l'éternel bulletin. »
 
Amer savoir, celui qu'on tire du voyage !
Le monde, monotone et petit, aujourd'hui,
Hier, demain, toujours, nous fait voir notre image :
Une oasis d'horreur dans un désert d'ennui !
 
Faut-il partir ? rester ? Si tu peux rester, reste ;
Pars, s'il le faut. L'un court, et l'autre se tapit
Pour tromper l'ennemi vigilant et funeste,
Le Temps ! Il est, hélas ! des coureurs sans répit,
 
Comme le Juif errant et comme les apôtres,
À qui rien ne suffit, ni wagon ni vaisseau,
Pour fuir ce rétiaire infâme : il en est d'autres
Qui savent le tuer sans quitter leur berceau.
 
Lorsque enfin il mettra le pied sur notre échine,
Nous pourrons espérer et crier : En avant !
De même qu'autrefois nous partions pour la Chine,
Les yeux fixés au large et les cheveux au vent,
 
Nous nous embarquerons sur la mer des Ténèbres
Avec le coeur joyeux d'un jeune passager.
Entendez-vous ces voix, charmantes et funèbres,
Qui chantent : « Par ici ! vous qui voulez manger
 
Le Lotus parfumé ! c'est ici qu'on vendange
Les fruits miraculeux dont votre coeur a faim ;
Venez vous enivrer de la douceur étrange
De cette après-midi qui n'a jamais de fin ! »
 
À l'accent familier nous devinons le spectre ;
Nos Pylades là-bas tendent leurs bras vers nous.
« Pour rafraîchir ton coeur nage vers ton Électre ! »
Dit celle dont jadis nous baisions les genoux.
 
Ô Mort, vieux capitaine, il est temps ! levons l'ancre !
Ce pays nous ennuie, ô Mort ! Appareillons !
Si le ciel et la mer sont noirs comme de l'encre,
Nos coeurs que tu connais sont remplis de rayons !
 
Verse-nous ton poison pour qu'il nous réconforte !
Nous voulons, tant ce feu nous brûle le cerveau,
Plonger au fond du gouffre, Enfer ou Ciel, qu'importe ?
Au fond de l'Inconnu pour trouver du nouveau !
 
Charles Baudelaire (Correspondances)

21 juin 2009

Rien.

Il fait bon.
Il fait bon aujourd'hui. Le soleil brille, il y a même quelques oiseaux qui gazouillent dans le fond du jardin.
Il fait bon. Et pourtant.
Et pourtant, je n'avance pas.
Je suis bloquée là, quelque part entre la terre et le ciel.

Tout est simple et si compliqué.
Je n'y arrive pas, vous voyez? Je n'y arrive pas.
Et puisqu'une série de mots alignés ne veut parfois rien dire, cette série de mots alignés ne dira rien.
Juste des émotions enfouies.
Et des pensées sans fin...

Voilà.

21 juin 2009

Une Grande Dame

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Un jour je serai une grande dame.
C'est en tous cas ce qu'Elio Di Rupo m'a souhaité la première fois que je suis allée lui demander un autoraphe. Je men souviendrais toute ma vie. J'étais avec ma chère amie Emilie Coppens, sur la grand place de Tournai, il faisait un soleil de plomb et nous mangions une glace. Je ne me rappelle plus du parfum mais ça na pas d'importance. Je devais avoir entre 12 et 13 ans. J'étais encore dans cette période naïve et insouciante qu'on se met tous à regretter par la suite. J'étais une enfant et je ne connaissais rien de la vie.
Je ne savais même pas qui était Elio Di Rupo, je me souviens juste qu'à un moment donné, Emilie s'est mise à crier : "Viens vite Choé, c'est Elio Di Rupo !! Cours, on va aller lui demander un autographe !". Les lèvres toutes collantes, j'ai sans doute du lui demander qui était cet Elio Di Rupo puisque je la revois me crier en courant : "C'est quelqu'un de trèèèèèèès important !".
Et moi, du haut de mes 12 ou 13 ans, j'ai couru à toute vitesse parce que NONDIDJAK, qu'est-ce-que j'étais fière d'enfin rencontrer quelqu'un de trèèèèèèèèèèès important ! (Bon, allez, j'avais quand même dépassé le stade du 'heureusement que j'avais mis mes 'bastet ti tourent vite' ) .
Bref.
J'ai obtenu mon autographe. Je l'ai encore d'ailleurs.
" Pour Chloé, en lui souhaitant de devenir une grande dame. Elio Di Rupo"

Alors oui, moi, un jour, je deviendrai une grande dame !

 

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15 juin 2009

Despídete...

J'ai retrouvé cette chanson.. Et c'est une vague d'émotions qui me submergent...
Je ne la comprenais pas bien à l'époque...
Mais c'est ton absence qui aujourd'hui me l'explique...

Chiquillo de mis sueños... I miss you so much...

14 juin 2009

Voyage en train

C’est fou ce que les gens sont heureux quand il fait beau.
Tout à l’heure, je prenais le train pour rentrer à Tournai. J’étais chargée comme un petit mulet (oui, faut dire aussi que quand on est en blocus à l’EII, on se promène toujours en trimballant au minimum trois dictionnaires… ) Mais il faisait beau et je le faisais presque de bon cœur ( Avec joie, je ne dirais quand même pas mais de bon cœur oui… :).
Et puis les gens sont sympas quand il fait beau, les gars se mettraient presque à courir pour t’aider à soulever ta valise au moment de monter dans le train. Et ce après que tout ce petit monde se soit fait des milliards de politesses pour savoir qui allait avoir le privilège (et quel privilège !! ) de monter en premier.
Si, ils sont sympas les gens quand il fait beau ! Ils sont souriants aussi.
Et on dirait même que c'est contagieux !!
Je ne peux pas dire que la journée avait particulièrement bien commencé pour moi mais j'suis quand même forcée d'admettre que j'me suis mise à sourire aussi.
J'avais attrapé le virus !
Et vas-y que j’te souris par ici, et vas-y que je te renvoie un sourire par-là.
Mais au fond, qu’est-ce que ça fait du bien !!
J’ai même pu entrapercevoir des p’tite techniques de drague pas mal. Genre le type qui a oublié son bic (alors qu’il a une trousse pleine juste devant lui) et qui se voit OBLIGé (oui oui, OBLIGé!) de traverser tout le wagon (peut-être que derrière ses allures de grands costaud, il a peur des autres navetteurs au fond.Ben quoi ça arrive ! ) pour aller demander à la jolie demoiselle du fond : « Excusez-moi mam’zelle, z’avez pas un bic à m’prêter ? » et en profiter pour, par la même occasion, lui lâcher le ‘banal mais oh combien pratique’ : « Il fait beau hein aujourd’hui ma’zelle ? ».
Bref, elle a souri. Et moi aussi !
Y’avait aussi un type un peu plus vieux qui semblait être d’une humeur bien maussade en entrant de le train. Je l’ai tout de suite remarqué au soupir qu’il a poussé en se laissant complètement tomber sur son siège. Un loooonnnng soupir, un soupir qui a envie d’hurler « Putain d’vie !!»mais qui le dis pas parce non-non-je-sais-j’ai-pas-à-m’plaindre.Bref, j’vous assure bien que même ce monsieur-là s’est déridé au fur et à mesure que les paysages défilaient et quen sortant du train, ben oui... même lui, il m’a souri !
Comme quoi !
N’empêche que le fait de l’observer pendant la durée du voyage (bon, j’dois bien admettre qu’il faut pas des heures pour faire Mons-Tournai et que je ne suis pas non plus restée à le dévisager non-stop!) , ça m’a permis d’m'occuper la tête et de presque oublier, l’espace d’un moment mes putains d’exams !! J
Bref, j’me suis demandée ce qui avait bien pu lui arriver à c’petit monsieur pour qu’il en vienne à pousser un tel soupir ! Et puis au fond d’moi je me suis demandée s'il s’était rendu compte que je l’avais entendu et si du coup il c'est d'ailleurs pas pour ça quil s'est senti obligé d’me sourire en sortant (gare de Peruwelz pour lui). -> déception quoi ! C’est fou ce que les gens ont honte de montrer quand ça va moins bien.
C’est quoi ce putain de tabou ? J’veux dire, on a tous nos coups de blues ou nos moments plus durs. J’vois vraiment pas pourquoi on s’force toujours à les cacher.
C’est vrai quoi, c’est pas les larmes sur l’oreiller qui résoudront le problème à ce que je sache. L’oreiller, il en a rien à foutre au fond et j’vois pas pourquoi personne ne semble encore l’avoir vraiment compris. Tout être normalement constitué sait bien qu’un oreiller, c’est un oreiller quoi !!
En écrivant ces mots, j’me demande ce qu’est devenu mon p’tit monsieur du train. Ce qu'il est en train de faire, là, maintenant. J’me demande si il est du genre à pleurer sur son oreiller lui aussi… Et quelque part en moi, j’dois bien admettre que j’me sens un peu coupable.
J
’aurais peut-être du aller lui parler moi à c’petit monsieur. Lui ressortir le ‘banal mais oh combien pratique’ : « Il fait beau hein aujourd’hui monsieur? ».
Qui sait ? Ça lui aurait peut-être permis de réaliser que oui, effectivement, il faisait beau.
Pff, on est nuls quand même parfois.
Avec nos putain de réserves, nos putains de bonnes manières et nos putains de "non, j'ose pas"
On s’plaint sans arrêt, mais on ne fait rien pour changer (oh, vous inquiétez pas, je n’sors pas du lot !). Mais que c’est dommage !
Quand j’repense au Panama… ( Non, non, pas d’allusion maintenant. J’me suis jurée que ce skyblog ne serait PAS un skyblog ‘nostalgie-amertume-coups-d’blues en repensant au Panama').
C’est pas tellement qu’on soit insensibles parce que les émotions, on les ressent, elles sont bien là. Mais je ne sais pas, y’a un blocage quelque part qui fait que non, on reste là, chacun assis sur son petit siège perso, à regarder les gens soupirer. Ou, et c'est plus grave encore, à faire semblant de pas les voir.
Mais il ne faudrait pas croire que ça se limite aux soupirs.
Que les gens pleurent, râlent, sourient ou même éclatent de rire, on bouge pas. On reste là, à regarder.
Alors qu’au fond, j’suis sûre qu’on pourrait se choper des sacrées barres si on partageait nos fous rires avec les gens qui soupirent justement.
Vous imaginez la cacophonie qu’il y aurait dans les trains si au lieu de se taire, on s'mettait tous à raconter c'qui va bien, c'qu va moins bien, ou même c'qu'on a mangé au p'tit dej...
Aaaaaah, …
L’intensité des émotions que ça produirait !!!
Ben oui parce que au fond, c'est ça aussi la vie. On vit tous des trucs de dingues mais on les garde pour soi.
Partageons-les que diable!
J'suis sûre que ça en ferait des sourires dans les wagons des trians MOns-Tournai...
Et ce, même si il n'y a pas de soleil dehors quoi ! :) 

12 juin 2009

Dans son cube à elle...

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Enfermée dans son cube, elle perçoit la vie à l'envers. Un cube dont personne ne connait l'existence. Un cube voleur d'enfance, à travers lequel tout semble perdu d'avance. Un cube flou, un cube transparent, un cube que plus personne ne voit, mais qui est là pourtant...
Un cube qui l'emprisonne parce que le monde entier lui est devenu étranger.
Et chacune de vos paroles, chacun de vos gestes sont une menace à ses yeux. Elle a tellement peur. Alors elle reste là, à l'écart, vous observant à travers les parois floues de son cube. Et de là où elle est, elle admire la bassesse de ce monde, elle observe cette chose qui semble s'appeler la vie. Cette chose à-laquelle elle ne comprend plus rien. Ce mystère qui l'entoure et qu'elle peine à distinguer, à travers les parois du cube où elle est emprisonnée.
Non, décidément, elle n'y comprend plus rien. Tout est si compliqué. Elle ne trouve pas sa place. Comment grandir dans un cube qui reste invisible?
Alors elle essaye de se faire plus petite encore, elle respire à peine, elle ne veut surtout pas déranger.
S'adapter à cette vie, elle n'en sera jamais capable. Comment survivre dans un cube qui ne lui permet plus de sourire, ni même de pleurer? Un cube qui est devenu un abri, un refuge... Mais un cube invisible aux yeux de l'humanité...
Un cube qui restera invisible jusqu'au jour où quelqu'un lui prendra la main et l'aidera à s'en échapper. Quelqu'un qui la guidera et lui montrera qu'on peut aimer. Quelqu'un qui enfin, lui fera prendre conscience que sa vie n’est pas gâchée, qu’on peut encore sourire sous un ciel étoilé. Quelqu'un soit capable d'entendre son silence et même de l'écouter...
En attendant, elle se prend à rêver, elle s'imagine survolant ce cube qui en fait un peu sa vie... Ce cube aux parois d’acier qui l'empêchent de parler...
Il en faudra du temps... Des mois, des années peut-être... Des années de solitude dans un cube barricadé.
Mais je reste persuadée qu'un jour, elle parviendra à trouvera un moyen de s'en aller, d'échapper à cette vie qui lui semblait prédestinée. Et ce jour-là elle lèvera les yeux et verra que le ciel de son cube semble enfin s'éclairer... Et que le gris de l'indifférence autrefois dominait, aura laissé la place à un arc-en-ciel enchanté...

L'arc-en-ciel de l'espoir qui enfin renaît...


12 juin 2009

Quand la météo fait des siennes...

Parce qu'il y a des jours comme ça où même la météo semble avoir envie de crier merde.
Parce qu'on se lève et qu'il pleut. Et les gouttes ruissèlent le long des vitres embuées. On se dit que merde, que ce sera encore une putain de journée... Et les yeux fermés, on empêche doucement les larmes de couler. On se dit qu'au fond, il y a des choses plus graves qu'un ciel qui se met à pleurer...
Parce qu'il est midi et que le soleil pointe son nez. Parce qu'on se dit qu'on sortirait bien prendre l'air, respirer la vie et sourire aux passants. C'est fou ce qu'on sourit lorsque le soleil brille. On se prend à rêver de vacances, de pieds nus et de baignade improvisée. On se sent bien, on en oublierait presque les p'tits tracas du quotidien. On se dit qu'on est vivant, on se dit qu'on est quelqu'un. Et on sourit d'autant plus parce que, bordel on se sent bien...
Parce qu'il est 16h et que le ciel se couvre. Les nuages arrivent par milliers et l'orage va craquer. Parce que vite, vite il faut rentrer. Les cheveux trempés, le mascara coulé, on se soulage d'être arrivé. L'orage gronde, les éclairs inondent le ciel de lumière improvisée... On se sent tellement bien dans son petit nid, enfermé.
Et déjà le soir vient et le ciel semble se calmer. Le bruit des quelques gouttes finit par s'apaiser. Sous la couette, on se met à penser. Les rêves doucement viennent se mêler à la réalité...

23h17 éclairent mon cadran... Il pluvine toujours... Et que c'est apaisant...

J'veux r'trouver mon sourire d'enfant perdu dans l'tourbillon, dans l'tourbillon d'la vie tu sais où on oublie...! ...

12 mai 2009

Ah la la... Alice... :)

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